Mes Axiomes

Mes Axiomes

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C'est qui Sophie ?

06 Jan 21

Ce sont quelques idées que j’ai mises à l'épreuve de mes expériences et de mes ressentis. Ma baseline en quelque sorte, c'est là que je retrouve mes ressources et mes principes.
Aujourd’hui.
Mais bien sûr ça va changer, grandir, s’élargir, tant que je vis et que je rencontre.

L'impermanence

Tout change. Donc je veux épouser les formes de la vie et danser avec elle. J’essaye d’accueillir les changements avec sérénité et confiance. Quand une porte se ferme, il y en a toujours une qui s’ouvre quelque part, il suffit de mieux regarder.
Fais confiance à demain : car de même qu’on donnera un cerisier pour mort en plein janvier, inéluctablement il va fleurir et nous offrir ses magnifiques fruits rouges, croquants et sucrés au printemps.
Fais-toi confiance : car malgré toutes les tourmentes, les désillusions et les deuils que j’ai traversé (et j’ai un bel échantillon…), force est de constater que tout passe. Au pire on s’habitue, au mieux on a défriché une nouvelle route ! Et se faire confiance ça veut aussi dire s’autoriser avec bienveillance à l’abattement, à se lamenter et ressentir la douleur parce qu’on SAIT que tout au fond il y a toujours cette petite flamme pilote prête à rallumer le feu quand ce sera le moment. Comme le printemps du cerisier.
Écouter : Todo cambia - Mercedes Sosa, Un autre post : Ode à l’impermanence.


Le pilote c’est oim

“Est-ce que le monde est comme ça parce que je sais qu’il est comme ça, ou bien c'est parce qu'il est comme ça, que je le sais !?”.
Ou encore : "Est-ce que je suis comme ça parce que je pense que je suis comme ça ? Où est-ce que je suis comme ça donc je pense que je suis comme ça ?".
Choisis ton camp.
Moi j’ai pris l’option 1.
C’est moi qui décide, c’est moi qui vis, c'est moi qui choisis qui et quoi je mets sur ma route et ce que j’en fais. Le monde n’est QUE ce que j’en perçois, QUE la projection de ce que j’ai à l’intérieur. Je rencontre ce que j’émane. Donc je suis responsable de ce qui m’arrive, et dans un sens c’est plutôt une bonne nouvelle car ça veut dire que j’ai aussi le pouvoir de le changer.
Pas de Grand Méchant Monde dont je serais la victime… Je suis responsable de ma vie et de ce que j’en fait.
Je vous laisse là une perle de Franck Lopvet :
 “Quand tu décides d’un truc, c’est comme si ça vient d’être écrit depuis toujours” 😵


La merveilleuse liberté de l'autre

L’autre ne m’appartient pas. Mais pas du tout.
J’explore la liberté dans les relations, les amours plurielles, l’amour qui s’exprime sans crainte. J’adore les travaux pratiques, je suis fascinée par l’infinie possibilité de relations et d’amour qui peut s’exprimer entre deux (au moins 🙃) personnes : Le café et les croissants vont plutôt bien ensemble, mais chacun peut se suffire à lui-même. Comme le sexe et l’amour, et l’amitié, et les échanges intellectuels, et la tendresse, et l’attention et les milles autres facettes de l’amour combinables à loisir.
Je veux des relations solaires, élargies ; c’est aussi ma façon de ne pas concentrer mes névroses sur un seul pauvre hère… et on m’en sait gré 😂
L’autre entre en moi et me touche à un endroit inédit. C’est merveilleux. Troublant souvent. Je le laisse libre de m’atteindre là où j’en ai besoin, et je l’en remercie, et si ça fait mal, je sais que c’est moi qui en suis responsable.
“Une rencontre n’est pas un savoir, on ne se l’approprie pas, c’est une texture poétique qui s’empare du corps lui-même.” Anne Dufourmantelle.


La troisième dimension du temps

Je découvre que l’amour est la plus puissante vibration qui soit. Sous toutes ses formes.
Comment le définir ? Un élan, une vague de chaleur qui envahit mon torse, un immense plaisir à donner, un lâcher prise pour se perdre tout au sein de cette sensation, en lâchant mes peurs, en me faisant confiance, en me laissant envahir par ses troubles et sa douceur. Les américains vous diront de vous méfier de cette N.R.E (New Relationship Energy) et de ne rien intenter sous son emprise. Mais j’aime le risque et l'inconnu et je crois que cette puissance nous est offerte au contraire pour nous dépasser, pour avoir le courage de transcender notre timidité face à la vie ou une expérience.
C’est là que le temps perd sa linéarité et s’approfondit. C'est la troisième dimension du temps. C’est extatique.
Ça ne veut pas dire qu’il faut prendre des décisions sur la base du fait que ça va durer toujours. Ce serait puéril. Mais en pleine conscience de l’impermanence constitutive de toute relation, et dans le cadre de celle-ci, je veux surfer sur cette énergie et lui laisser la liberté de m’emmener plus loin.
La force est avec moi.


Why so serious ? Life is just a game

Et surtout ça : c’est pas grave. La vie est un grand théâtre dans lequel nous pouvons jouer, expérimenter, ressentir, le bien le mal, le plaisir et la douleur, la surprise, le changement. On ne peut pas “rater”. C’est que du plus ; ça m’entraîne toujours vers un moi plus complet.
Et bien sûr, je ne crois pas non plus que l’amour soit une chose “sérieuse”. C’est beau, éphémère, doux, ludique, coquin, tendre, enflammant. Parfois ça pique aussi. C’est un jeu de rôles, une danse merveilleuse.
Et puis il y a le sexe bien sûr ; c’est drôle, c’est sympa, ça fait du bien, ça électrise, ça transporte.
Alors quand le bon sexe se mélange à l’amour, c’est la transe. Mais on reste bien dans l'instant présent, hein ! (Il en sera d'autant plus puissant). Car on oublie pas le premier point : l'impermanence 😉
Écouter : Why so Serious - Alice Merton

Hope nothing. Expect the best. Enjoy.


Ils en parlent :

Le Livre tibétain de la Vie et de la Mort - Sogyal Rinpoché
En cas d'amour - Anne Dufourmantelle
Un homme debout - Franck Lopvet

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